A
La Faute sur Mer, ils étaient 3 sévriens sur les 10 km :
Noël Supiot se classe 5° en 40'23,
Claude Auvinet 7° en 40'49 et
Christian Auvinet 2° V2 en 44'03
A
St Hilaire de Riez,
Alain Mandin participait au semi de la Forêt. Il termine 2° V3 en 1h34'29. Sur 7 km, 5 sévriens au départ :
Olivier Hérault 17° en 29'30,
David 27° en 30'44. Belles performances d'
Océane et Margaux 1ères cadettes ex-aequo en 40'32. Elles sont suivies de près par
Florence Martineau en 40'47.
A
Beaufort,
Jérémy Guilloteau participait au Trail Frison-Roche. Belle perf' de Jérémy, 6° des 31 km..
Le récit de sa course :
"Ce
week-end je suis allé traîner mes guêtres du côté du massif du
Beaufortain, terre de fromage d'une part mais aussi terre de trail et de
ski.
Il
y avait l'une des trois grandes courses organisées par la commune
d'Arêches-Beaufort, le trail de la Frison Roche. Le patelin est plus
connu pour sa mythique épreuve de ski-alpinisme, la Pierra-Menta, qui
fêtait cette année ses 30 ans. Mais les bons skieurs de l'hiver n'en
font pas tout un fromage quand il n'y a plus de neige et chaussent
volontiers les baskets pour continuer à s'enfiler du dénivelé positif.
C'est
donc à 8h00 pétantes que le départ de ce 31km est donné, avec 30
minutes de retard et 5 kilomètres de moins que prévu. La faute au
mauvais temps qui s'abat sur les alpes.
Les forces en présence font honneur à cette cité fromagère puisque tout le gratin local est là :)
Aux
avant-postes on retrouve Xavier Gachet, multiple champion de France de
ski-alpinisme et multi-recordman de montées sèches, Clément Molliet
récement 3ème des championnats d'Europe de skyrunning, Aurélien
Dunnand-Pallaz de la Team trail Adidas et Léo Rochaix qui s'est classé
deuxième de la Pierra Menta d'été cette année.
Inutile
de dire que ça part bon train pour un 30km, les gars doivent avoir des
fourmis dans les jambes. Dès les premiers hectomètres nous nous frottons
à l'un des gros raidillons qui bordent la commune de Beaufort. A ce
moment là, je me demande si mes 4'37" d'échauffement pour aller aux
petit coin ont bien été suffisantes...
La
première descente me permet de faire baisser le cardio qui bat la
chamade mais je réalise que la pluie battante qui tombe depuis la veille
au soir n'a pas donné plus de crampons à mes chaussures. Et je patine
sur l'herbe grasse comme une savonnette dans les vestiaires...
Un
petit bout de bitume salvateur me redonne les cannes et je me retrouve
en tête de notre petit groupe à l’entame d'une grosse montée en sous
bois. Quand je me retourne quelques minutes plus tard je vois que Léo
est légèrement décroché et je me dis que j'ai surement pas du réfléchir
assez pendant cette côte.
crédit photo : ski&run
A priori Xavier n'en a pas eu assez lui puisqu'il relance vigoureusement sur un bon gros faut plat qui me fait couiner dur !
Je
ne me laisse pas trop distancer malgré tout et je croise les doigts
pour qu'une descente me refasse la cerise. C'est le cas et en bas de la
descente je suis à nouveau aux côtés d'Aurélien, à quelques dizaines de
mètres de Xavier et Clément.
crédit photo : ski&run
Je
préfère ne pas suivre le train d'enfer que les trois loubards sont en
train de mener parce que je sais que j'ai une très bonne aptitude à me
mettre sec... J'arrive au col du pré 5 minutes après Xavier qui en a
encore remis une petite a priori. Il doit avoir des plus grosses fourmis
que moi :)
S'en
suit une longue traversée qui nous mène jusque au barage de Saint
Guérin. Un havre de beauté et calme qu'il faut savoir apprécier, même à
bloc.
Je
gère à peu près.mon effort, les gars sont entre 5 et 10' devant. Léo ne
lâche rien derrière. Je ne le vois pas mais je sens que j'ai le feu aux
fesses à en croire.
Je
me bats comme un chien dans la dernière côte pour qu'il ne revienne pas
avant la descente où j'espère pouvoir reprendre le dessus mais les
crampes arrivent ! ! ! Je m'acharne sur ma pipette pour que les trois
pierres de sucre et la pincée de sel qui baignent dans le fond de mon
camel daignent filer un coup de main à mes mollets mais une fois la
descente terminée, Léo me tend un kleenex et m'enrhume d'un coup alors
que nous traversons le village d'Arêches. Les nombreux supporter de Léo
sont ravis de le voir me passer devant alors que je grimace :)
J'ai
le genou coincé depuis 5 ou 10' mais je suis cinquième. "Faut rien
lâcher mon Jéjé !" C'est ce que j'essaie de faire dans la longue et
ennuyeuse descente jusqu'à Beaufort. Un calvaire, j'ai trop mal... Je
boitille jusqu'à la dernière petite descente en pensant conserver mon
rang mais David Pasquio (Team SCOTT) me passe devant, frais comme un
gardon.
Je termine donc 6ème de cette course, un peu déçu sur le coup d'avoir sauté en plein vol.
C'est tout de même un régal que de pouvoir se tirer la bourre avec ces gars là qui sont clairement un cran au dessus.
Et
c'est encore plus un régal quand sur le podium (les 10 premiers sont
récompensés) on nous donne un bon morceau de Beaufort qui se prête tout à
fait à une bonne récup' apéritive !!!
La
revanche aura lieu dans ce même massif en septembre, pour le trail de
Combe Bénite, au départ de Granier, du côté de la Plagne. Le rendez-vous
est pris. L'entrainement peut continuer !"