A Varades, Jean-Pierre Auvinet disputait le semi-marathon. En 1h39'40, il s'approche de son record perso et poursuit sa préparation pour le marathon
A Saumur Champigny, Fabien Denjean se classe 9° des 9 km en 40'49 tandis que Sylvain Bouchardeau termine 126° de l'épreuve de 35 km en 3h49'
A Combe-Bénite, Jeremy Guilloteau poursuit sa tournée des trails alpestres. Il obtient une très belle 3° place en 2h47'35 Le récit de sa course :
"Dimanche
matin je suis allé faire un tour du côté de Granier, petit village de
Tarentaise à flanc de montagne, qui a laissé de côté sa tranquillité
pour accueillir le trail de Combe Bénite. La course de 27km passe par le
sommet qui lui donne son nom et qui culmine à 2575m d'altitude. J'y
étais déjà allé l'année dernière mais je l'avais couru tranquilou.
J'avais alors trouvé le parcours remarquablement sauvage et calme - pas
de remontées mécaniques, pas de routes, pas de pub... Me
voici donc au départ à 8h30 avec les mêmes acteurs principaux que
l'année passée, Matthieu Brignon vainqueur en titre et membre de
l'équipe HOKA ainsi qu’Émilien Bochet, membre de l'équipe La Sportiva,
second l'an passé. S’ajoute à ces deux acolytes Sébastien Fayolle, le
local de l'étape qui cette année s'aligne sur le grand parcours. Ils
partent tous les trois très vite, à croire qu'ils ont grand faim
puisqu'un jambon est à gagner pour le premier arrivé au sommet de Combe
Bénite ! Émilien
lève le pied à mi pente, je le rejoins. La course va bon train, les
deux premiers ont une bonne avance, nous traversons les alpages dans un
brouillard diffus au son des Carons (cloches que l'on attache au cou des
vaches) agités par de nombreux supporters et bénévoles sur les bords de
chemin, et ce tout au long de ce magnifique parcours aux frontières du
massif du Beaufortain. Grand coup de chapeau à tous ces allumés du
cigared'être monté là haut pour se cailler les miches et regarder
passer d'autres allumés du cigare qui se ruent dans la boue et titubent
entre les bouzes ! A
l’entame de la dernière descente quelqu'un me dit que j'ai 4 minutes de
retard sur le deuxième. Moi qui ne sais toujours pas trop compter, je
me dis que c'est faisable. J'ai des réserve alors je les flingue
volontiers dans cette ultime pente raide et humide qui me ferra valser
plus d'une fois. Ça a des airs de cross cette histoire ! Je
termine sans surprise à la troisième place après 2h50 d'une course
durant laquelle j'aurais réussi à gérer mon effort exactement comme je
le voulais (ce qui est assez rare pour être remarqué) mais surtout au
cours de laquelle j'ai trouvé ce que j'aime le plus dans la course en
montagne : des gens extrêmement sympathiques et courageux (il devait
faire environ 5°C sur les crêtes) qui aiment faire partager leurs
montagnes et qui aime le sport, simplement."
Et Jerem de conclure : "Bon
entraînement à tous, forcez pas trop sur le tartan et si jamais vous
voulez vous briser les mollets dans les Alpes prévenez moi, le génépi
est au frais ;)"